La mer, la vaste mer, console nos labeurs !
Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse.
Qu'accompagne l'immense orgue des vents grondeurs,
de cette fonction sublime de berceuse ?
La mer, la vaste mer, console nos labeurs !
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets .
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes.
Oh mer ! nul ne connaît tes richesses intimes,
tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!
Charles Baudelaire (extrait de l’homme et la mer)
* Suite La Rhune