21 avril 2010
21 avril 2010
Fleurir pour soi
Je trouvais une fleur des champs, j'admirai sa beauté, la perfection de toutes ses parties, et m'écriai :
- Mais tout cela, chez elle et chez des millions de ses semblables, resplendit et meurt sans être regardé par personne, souvent sans être vu par un seul œil.
- Tu es fou ! répondit-elle, crois-tu que je fleuris pour être vue ? je fleuris pour moi, non pour toutes les autres ; je fleuris parce que ça me plaît ; je fleuris, j'existe, en cela consisterait ma joie et mon bonheur. Schopenhauer (Parerga et Paralipomena)
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Jardins
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