Pour mieux apprécier le Danube et ses deux rives, outre la balade fluviale, est d'aller sur le Mont Gellért qui surplombe la ville du haut de ses 235 mètres...
Le mont Gellért est l'un des endroits de Budapest le plus prisé pour un panorama magnifique et grandiose...
Par un beau temps, ciel tout bleu, on peut distinguer chaque monument et les ponts dans tous leurs détails. Et tout près, le pont Elisabeth habillé tout en blanc est majestueux...
Sur le mont se dresse la Statue de la Liberté, sculpture de 36 mètres de haut, l'un des symboles de Budapest, visible de quasiment partout de tous les points de la ville. Elle fut inaugurée en 1947.
L'autre point de vue et non des moindres, est la colline du Château. Pour y accéder, d'une façon dépaysante et pittoresque, on peut prendre le funiculaire. En Service depuis 1870 mais interrompu pendant quelques années après la seconde guerre mondiale, il est restauré à l'identique depuis 1986.
Une vue plongeante sur le pont des Chaînes et le Danube s'offre à nous pendant la montée...
Le bâtiment le plus imposant qui s'y trouve est l'ancien palais royal, construit au 13ème siècle. Pendant le règne de Habsbourg au 18ème et 19ème siècle le palais a retrouvé toute sa splendeur. Mais, pendant la seconde guerre mondiale, quasiment tout le quartier et le palais ont été détruits. Ils furent reconstruits à l'identique, dans leur beauté originelle après la guerre.
Pour être aux abords du château pour une vue grandiose, on passe par la porte de Habsbourg gardée par un oiseau mythique...
Le quartier du château est classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987.
L'autre spectacle de la colline est la relève de la garde devant le palais Sandor [Résidence officielle du premier ministre jusqu'en 1944 puis celle du président de la République], une relève de la garde assez spectaculaire, aussi chorégraphiée que celle des Evzones à Athènes
Mais le vrai -clou- de cette visite est sans conteste la vue époustouflante qu'offre la colline : une vue imprenable sur le Danube et ses rives à couper le souffle...
Notre regard s'accroît
De ce monde qu'il absorbe
du Temps qu'il engloutit
Andrée Chedid [Selon notre regard]