Quand on arpente les planches de la plage de Trouville, certes, moins connues que celles de Deauville
On ne peut s'empêcher de penser qu'elles furent jadis foulées au 19ème siècle par des peintres, écrivains et personnalités de la haute bourgeoisie.
Gustave Courbet, Gustave Caillebote, Claude Monet, Eugène Boudin et tant d'autres peintres ont vu là des possibilités infinies de croquer ces plages nouvellement transformées en stations balnéaires.
Mais c'est incontestablement Eugène Boudin, le roi des ciels, des ciels changeants, l'un des premiers peintres de son temps à peindre en plein air, qui a le plus posé son chevalet sur la plage de Trouville, au début des années 1860.
Et la mer à perte de vue, sous un
ciel chargé de nuages qui se dissipent très vite au gré du vent,
ne peut qu'envoûter.
La mer est là..
La mer qui calme les tourments, la
mer qui rétablit l'harmonie du corps et de l'âme, la mer qui ancre
dans le réel mais en même temps donne aussi ses lots de rêverie.
Et, lors de cette balade sur les
planches, on ne peut s'empêcher d'admirer ces belles villas qui
longent la côte.
Photos prises en mars 2021