Dans l’antiquité, les Grecs avaient l’imagination débordante, brillante et inventive. Ils avaient créé un ordre harmonieux qui régissait tout ce qui les entourait. Le commencement et la naissance du monde les préoccupaient. Ils donnèrent tout naturellement, aux forces naturelles et aux phénomènes inexpliqués, l’interprétation qui leur semblait appropriée.
Au début de tous mythes, légendes ou contes, il y a toujours un commencement.
Au commencement, il y avait le Chaos. Le Chaos engendra l’Erèbe (les ténèbres) et Nyx (la nuit) qui, à leur tour, mirent au monde l’Ether (le ciel supérieur) et l’Héméra (le jour). Ensuite vinrent Gaïa (la Terre) et Ouranos (le Ciel).
Gaïa (Personnification de la Terre) fut le grand protagoniste de la cosmogonie, selon Hésiode (8 ème siècle avant Jésus Christ) dans sa Théogonie (recueil de poèmes sur la généalogie des dieux grecs).
Gaïa (Terre) s’unit à Ouranos (Ciel). De cette union, premier couple divin, naquirent les douze Titans.
Cronos le plus jeune des titans s’unit avec Rhéa. De cette union naquirent Hestia (déesse du foyer), Déméter (déesse de l’agriculture et des moissons), Héra (déesse du mariage et de la végétation), Hadès (dieu des Enfers et des morts), Poséidon (dieu des océans) et Zeus (roi des dieux, dieu du Ciel et de la Terre). Ce sont les six divinités primordiales de l'Olympe.
Après la bataille contre les Titans, les dieux de l’Olympe se répartirent les pouvoirs et les privilèges selon la volonté de Zeus. Ils étaient au nombre de 12, six déesses et six dieux.
Les enfants de Zeus, Athéna, Aphrodite, Artémis, Apollon, Arès et Héphaïstos s'ajoutèrent à la première génération.
Les Evzones
Les mythes mettaient en scène des êtres divins et tentaient d’expliquer les évènements qui entouraient l’homme, ainsi que les phénomènes inexpliqués dans l’antiquité.
Ma passion pour la Grèce antique et la mythologie grecque remonte très loin, il m’est impossible de donner toutes les sources des articles de ce blog car c’est l’amalgame des livres, des guides, des magazines que j’ai lus et relus et qui m’ont toujours plongé dans un univers allégorique où les mythes ont la première place.
Quelquefois je vois au ciel des plages sans fin couvertes de blanches nations en joie. Un grand vaisseau d'or, au-dessus de moi, agite ses pavillons multicolores sous les brises du matin. Arthur Rimbaud (Adieu)