L'éclat et la beauté des hibiscus rouges se passent de commentaires...
Juste se souvenir en photos de moments inattendus où de magnifiques fleurs éclatantes faisaient leur apparition.
Au détour d'une balade dans une contrée lointaine et soudain des hibiscus rouges... Des hibiscus si éclatants qu'on ne peut que reconnaître l'évidence : la Nature est bien faite...
untitled red orange (1968) Mark Rothko Orange Red Yellow (1961)
"La couleur est celle de l'être et de l'état" disait Paul Klee, peintre abstrait (1879-1940).
Le rouge ne démentit pas à cette affirmation, couleur qui ne fait pas vraiment dans la nuance -hormis dans quelques exceptions à commencer par Mark Rothko peintre abstrait ( 1903-1970)-.
Le rouge impose et affirme ainsi son orgueil. L'attirance pour cette couleur est personnelle car le rouge reste une couleur ambigüe : tantôt associée à la faute et à l'interdit, tantôt à la puissance et à l'amour, c'est une couleur qui dépend de l'état d'âme. Déjà dans l'Antiquité, dans le système chromatique rouge/blanc/noir, la couleur rouge était la seule digne de ce nom: on l'admirait
On maîtrisait depuis des millénaires les pigments rouges : chez les peuples phéaciens (originaires de l'île de Kerkyra d'après Homère) la couleur pourpre (rouge violacée) extraite de murex (coquillages) était leur apanage. Le rouge était lié à l'apparat et ne perdit ce statut qu'à partir du 16ème siècle supplanté par le bleu.
La Renaissance marqua ainsi l'inversion entre le bleu et le rouge par rapport au Moyen-âge où le bleu était plutôt féminin et le rouge masculin.
Aujourd'hui, saurions-nous trancher sur la question ?
Celui qui trouve sans chercher est celui qui a longtemps cherché sans trouver.
Gaston Bachelard
Gaston Bachelard
Pause estivale...
A bientôt...
Publié par Ranjiva